Les quolibets continuent de pleuvoir contre Bitcoin

« Les quolibets continuent de pleuvoir contre Bitcoin, et ils rivalisent tellement de créativité et d’exagération, qu’on se croirait sur la Canebière de Marcel Pagnol. 
Cette fois, c’est Charlie Munger, le nonagénaire milliardaire et associé de Warren Buffett chez Berkshire Hathaway, qui s’emballe dans un entretien lundi avec Yahoo Finance.
Il y explique que son absence de valeur intrinsèque peut entraîner une spéculation artificielle “anti-sociale, stupide et immorale” comparable à “gagner beaucoup d’argent en trafiquant des cerveaux de bébés fraîchement récoltés”. »
 Face à de telles hyperboles, les propos de Buffett tenus à peine deux jours plus tôt font pâle figure, alors qu’il déclarait que Bitcoin était “probablement de la mort-aux-rats à la puissance carrée.” Il précisait: “Nous n’en possédons pas. Nous n’avons pas de position courte. Nous n’aurons jamais aucune position en Bitcoin.”
Et son ami Bill Gates, dont je décortiquais il y a peu les exagérations dans cette colonne, de rajouter, mais en prenant étonnamment le biais inverse. “Je vendrais Bitcoin à découvert s’il y avait une manière facile de le faire”, pour montrer à quel point il anticipe une chute proche. “C’est un actif qui ne produit rien, donc il ne faut pas s’attendre à ce qu’il monte.” Selon lui, c’est un parfait exemple de “la théorie du plus idiot”, où l’on achète uniquement dans l’espoir de revendre ensuite à quelqu’un de plus naïf que soi. Bref, une bulle purement spéculative (xoxi.net/gates-short-btc).

> Article d’Yves Bennaïm à lire sur bilan.ch

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