La blockchain quantique

On connaît la blockchain ; on connaît l’ordinateur quantique. Que donne un mariage entre les deux ? Quelque chose d’assez délirant, à première vue, si l’on en croit ce récent article de la très sérieuse revue IEEE Spectrum
Comme on le sait, la cryptographie est un élément fondamental de la technologie blockchain. Pas tant pour protéger l’anonymat des participants que parce que la cryptographie est utilisée pour garantir la « signature » des opérations. C’est la cryptographie qui permet de placer chronologiquement les différentes transactions dans la chaîne. Or l’une des premières applications d’un ordinateur quantique vraiment fonctionnel sera justement sa capacité à craquer tous les codes cryptographiques classiques, incluant, bien sûr, ceux utilisés dans les blockchains. 
Voici donc venue la blockchain quantique, ou plutôt sa théorie, car celle-ci n’existe pour l’instant que sur le papier. Deux chercheurs de l’université de Wellington, en Nouvelle-Zélande, ont présenté cette future technologie dans un papier publié sur ArXiv.
Ce système reposerait en fait sur une propriété bien connue du monde quantique, la fameuse intrication. Rappelons que lorsque deux particules élémentaires se sont rencontrées, elles restent pour toujours liées l’une à l’autre. Si on « mesure » l’état quantique d’un membre de cette paire, on connaîtra alors l’état de l’autre particule intriquée.

http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/la-blockchain-remonte-le-temps/




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